Les modifications visent en particulier à maintenir l’équivalence avec la législation européenne. Par analogie au droit européen, les animaux de rente traités avec certains médicaments ainsi que les denrées alimentaires obtenues à partir de ces animaux seront soumis à de nouvelles conditions d’importation.
La SVS salue le fait que les modifications empêchent l'importation d'animaux et de produits d'origine animale traités avec des agents antimicrobiens et des stimulateurs de croissance interdits en Suisse. Il serait même judicieux de supprimer également les exceptions en faveur de l'importation de viande de bœuf provenant d'animaux auxquels on a administré des substances à effet hormonal. La SVS signale cependant son inquiétude quant au fait que les produits issus d'animaux traités avec des substances antimicrobiennes et favorisant la croissance, interdites dans l'UE, et contenant également des substances végétales, soient exclus des dispositions. Cela conduit à des lacunes inutiles.
Enfin, la SVS rejette la proposition selon laquelle les détenteurs d'animaux de compagnie domiciliés à l'étranger pourraient obtenir un passeport suisse pour animal de compagnie dès leur séjour prolongé en Suisse. Cela représenterait une charge de travail importante pour les vétérinaires praticiens, qui devraient vérifier si les détenteurs d'animaux remplissent les conditions.