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«Les vétérinaires suisses s’investissent en faveur d’un emploi approprié des antibiotiques.»

Résistances aux antibiotiques

Main dans la main contre les résistances aux antibiotiques

Les antibiotiques servent à traiter des maladies bactériennes. On constate cependant que de plus en plus d’antibiotiques perdent leur efficacité, car les bactéries développent des résistances. 

Les vétérinaires suisses utilisent le moins possible d’antibiotiques et avec le plus grand soin. Ils encouragent une garde d’animaux qui favorise la santé animale et mène à une réduction des pathologies animales. Cependant, il importe de pouvoir continuer de traiter les animaux de manière appropriée.

Stratégie antibiorésistance suisse StAR

La SVS s’engage dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre l’antibiorésistance (StAR). Les êtres humains comme les animaux ne doivent pas souffrir et ont un droit à un traitement médical approprié et efficace. Il est donc important que les vétérinaires, les médecins et les agriculteurs collaborent étroitement et s’engagent en commun pour la réduction des résistances aux antibiotiques, afin de préserver l’efficacité de ceux-ci à long terme.

Mesures prises en médecine vétérinaire

Depuis de nombreuses années, la médecine vétérinaire fait preuve d’une conscience élevée des risques et assume sa responsabilité dans le cadre de l’emploi des antibiotiques. Les vétérinaires mettent en oeuvre une diversité de mesures dans ce domaine.

  • Introduction progressive d’un système de feux de signalisation et de mesures dans les détentions d’animaux de rente et les cabinets vétérinaires qui affichent une forte utilisation d’antibiotiques
  • Requête de disponibilité des vaccins et des antibiotiques first-line auprès de la Confédération et de la branche pharmaceutique
  • Renforcement de la formation et du perfectionnement des détenteurs d’animaux et des vétérinaires
  • Dépliant «Bien utiliser les antibiotiques» pour les détenteurs d’animaux de compagnie, de chevaux ou d’animaux de rente
  • Demande de tests de soutien pour décider de la nécessité d'une antibiothérapie
  • Cycle de formation postgrade en suivi de troupeau pour les vétérinaires
  • Élaboration et application de lignes directrices thérapeutiques et de stratégies de vaccination
  • Depuis 2019, implémentation de la banque de données sur les antibiotiques SI ABV décidée par le Parlement
  • Brochure SVS sur l’emploi judicieux des médicaments vétérinaires
  • Depuis 2016, pas de remise d’antibiotiques critiques à titre de stocks aux détenteurs d’animaux de rente, pas de remise d’antibiotiques, quels qu’ils soient, à titre de stocks pour des traitements prophylactiques
  • Depuis 2004, pas de remise de médicaments à titre de stocks sans assurer un service de piquet (pas de vétérinaires qui ne font que vendre des médicaments)
  • 2004, entrée en vigueur de l’ordonnance sur les médicaments vétérinaires (OMédV) et introduction de la convention MédVét et du responsable technique, qui améliore la sécurité de l’utilisation des antibiotiques dans les exploitations
  • Depuis 2004, obligation de consigner chaque utilisation de médicament vétérinaire par le vétérinaire comme par le détenteur des animaux dans le secteur des animaux de rente (contrôle du flux des marchandises auprès du vétérinaire, journal des traitements chez l’agriculteur)
  • Interdiction des stimulateurs de performances antimicrobiens en 1999

Système d’informations sur les antibiotiques en médecine vétérinaire (SI ABV)

Qu’il s’agisse de chats, chevaux ou bovins, depuis 2019 tous les traitements d’animaux avec des antibiotiques sont saisis dans une banque de données nationale. Le système d’information sur les antibiotiques (SI ABV) enregistre l’utilisation des antibiotiques par espèce et par cabinet vétérinaire, de même qu’en fonction des détentions animales et des types de production rencontrés dans l’agriculture. La SVS a accompagné étroitement l’introduction de la banque de données afférente et contribué de façon considérable à son bon départ.

L’obligation de consigner entraîne une charge de travail supplémentaire pour les vétérinaires. Ceux-ci assument cette contrainte supplémentaire notamment compte tenu du fait que la banque de données sur les antibiotiques offre la chance de circonscrire plus précisément les zones de problèmes et de définir les mesures appropriées. Il est donc essentiel que la banque de données autorise de faire des déductions claires sur l’évolution des résistances. C’est ce pour quoi s’engage la SVS. Du point de vue de l’association, les données d’utilisation de la médecine humaine devraient aussi être saisies.

Exclusivement pour les membres de la SVS!

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